Suis-je concerné? - Suis-je une femme victime de violence? - Suis-je un enfant victime de violence? - Suis-je un auteur de violence? - Suis-je témoin de violence? La réponse n'étant pas toujours évidente, les questionnaires d'auto-évaluation sont utiles aux professionnels, aux victimes, aux témoins, au grand public pour répondre
Outil de dépistage de la violence faite aux femmes
PROFITE Ta relation est saine quand il…
VIGILANCE, DIS STOP! Il y a de la violence quand il…
PROTÈGE-TOI, DEMANDE DE L’AIDE Tu es en danger quand il…
- Respecte tes décisions, tes désirs et tes goûts
- Accepte tes amies, amis et ta famille
- A confiance en toi
- Est content quand tu te sens épanouie
- S’assure de ton accord pour ce que vous faites ensemble
- Te fait du chantage si tu refuses de faire quelque chose
- Rabaisse tes opinions et tes projets
- Se moque de toi en public
- Est jaloux et possessif en permanence
- Te manipule
- Contrôle tes sorties, habits, maquillage
- Fouille tes textos, mails, applis
- Insiste pour que tu lui envoies des photos intimes
- T’isole de ta famille et de tes proches
- T’oblige à regarder des films pornos
- T’humilie et te traite de folle quand tu lui fais des reproches
- “Pète les plombs” lorsque quelque chose lui déplaît
- Menace de se suicider à cause de toi
- Menace de diffuser des photos intimes de toi
- Te pousse, te tire, te gifle, te secoue, te frappe
- Te touche les parties intimes sans ton consentement
- T’oblige à avoir des relations sexuelles
- Te menace avec une arme
RELATION SAINE Mon kinésithérapeute m’informe, me demande et obtient mon consentement avant exécution de tout acte thérapeutique
RELATION A RISQUE Mon kinésithérapeute a une attitude ambiguë
RELATION DANGEREUSE Mon kinésithérapeute effectue des actes condamnables
- Mon kinésithérapeute respecte ma pudeur en toute circonstance lors de mon déshabillage
- Mon kinésithérapeute me demande s’il peut photographier des parties de mon corps en m’expliquant l’intérêt thérapeutique
- Mon kinésithérapeute évite le contact avec mes parties intimes (sein, parties génitales…) ou recueille mon consentement si intérêt thérapeutique
- Mon kinésithérapeute recueille mon consentement avant d’effectuer un toucher rectal ou vaginal et utilise des gants
- Mon kinésithérapeute écarte une partie d’un vêtement (bretelle, haut du slip, chemisier…) sans me prévenir ou sans respecter mon refus
- Mon kinésithérapeute me pose des questions intimes, sans lien avec ma pathologie et sans m’expliquer les raisons médicales de ces questions
- Mon kinésithérapeute fait des blagues ou des commentaires à caractère sexuel
- Mon kinésithérapeute me raconte ses propres expériences sexuelles
- Mon kinésithérapeute me harcèle ou cumule les gestes 6, 7 et 8
- J’ai découvert que mon kinésithérapeute a pris des photos de moi à mon insu au cours d’une séance
- Mon kinésithérapeute tente de m’embrasser par surprise
- Mon kinésithérapeute pose ses mains sur mes parties intimes sans justification thérapeutique
- Mon kinésithérapeute effectue un toucher vaginal ou rectal sans mon consentement
- Mon kinésithérapeute m’impose une relation sexuelle non consentie
Un résultat supérieur ou égal à 5 points met en évidence une exposition à des violences.
- 1) En général, comment décririez-vous votre relation avec votre conjoint ?
2=Très tendue 1=Assez tendue 0=Sans tension
- 2) Comment vous et votre conjoint arrivez-vous à résoudre vos disputes ?
2=Très difficilement 1=Assez difficilement 0=Sans difficulté
- 3) Les disputes avec votre conjoint font-elles que vous vous sentez rabaissée ou que vous vous sentez dévalorisée
2=Souvent 1=Parfois 0=Jamais
- 4) Les disputes avec cotre conjoint se terminent-elles par le fait d’être frappée, de recevoir des coups de pieds ou d’être poussée (bousculée) ?
2=Souvent 1=Parfois 0=Jamais
- 5) Vous êtes-vous déjà sentie effrayée par ce que votre conjoint dit ou fait ?
2=Souvent 1=Parfois 0=Jamais
- 6) Votre conjoint vous a-t-il déjà maltraitée physiquement ?
2=Souvent 1=Parfois 0=Jamais
- 7) Votre conjoint vous a-t-il déjà maltraitée psychologiquement ?
2=Souvent 1=Parfois 0=Jamais
- 8) Votre conjoint vous a-t-il déjà maltraitée sexuellement ?
2=Souvent 1=Parfois 0=Jamais
Se poser certaines questions permettent de prendre conscience des violences conjugales qui ne sont pas que physiques - Une bonne question quand on ne sait plus: Ai-je peur de mon conjoint? - Quelles autres questions se poser?
- Insultes – Humiliations – Chantage – Intimidations
- Menaces de mort: verbales, avec arme, sur un support (lettre, mail, texto …)
- Menaces autres: enlever les enfants, se suicider
- Coups – Blessures – Morsures – Brûlures – Strangulation – Étouffement…
- A main nue – Avec un objet – Avec une arme…
- L’agresseur
- Violente des animaux de compagnie
- Consomme de l’alcool, des stupéfiants, des médicaments
- Possède une arme
- A des antécédents judiciaires
- Dénigrements – Dévalorisation – Humiliation
- Toutes vos activités sont contrôlées
- Votre autonomie est restreinte
Votre conjoint vous empêche: de sortir ou d’accéder au domicile, de travailler, de rencontrer vos amis ou votre famille, d’accéder au téléphone de la maison, de vous exprimer… Votre conjoint: vous prive de nourriture, vous harcèle par téléphone, cherche à vous intimider, vous demande des comptes, contrôle vos horaires…
Votre conjoint:
- vous force à avoir des rapports sexuels sans votre consentement
- vous brutalise lors des rapports sexuels
- vous oblige
- à faire des actes que vous ne voulez pas
- à regarder des films pornographiques
- à avoir des relations imposées avec plusieurs partenaires (éventuellement contre rémunération)
Votre conjoint:
- Vous contraint à travailler
- Refuse que vous travailliez
- A seul accès à votre propre compte bancaire
- A seul l’accès aux comptes bancaires du ménage, aux documents administratifs
- Contrôle vos dépenses
- Vous contraint à contracter des crédits
- Contribue-t-il aux charges du ménage?
- Confisque vos papiers d’identité
- A accès à votre boite aux lettres
- Vous empêche l’accès aux soins de santé
- Refuse l’accès à l’éducation, aux formations
- Monopolise les relations avec les administrations et institutions
- Exerce des pressions au renouvellement de votre titre de séjour
Vous vivez ces violences conjugales depuis quand et à quelle fréquence: une ou plusieurs fois par jour, par semaine, par mois
En privé ou devant témoins: lesquels?
Si vous disposez de preuves: Mails, textos, courriers… Témoignages écrits, enregistrés… Messages vocaux…
Il faut les mettre en sécurité
Enfants:
- Les faits se déroulent-ils en présence des enfants?
- Les enfants sont-ils également victimes de violences et de quels types?
Vulnérabilité
- Présentez-vous une vulnérabilité : grossesse, handicap, maladie grave?
- Si oui, a-t-il connaissance de cette vulnérabilité?
Depuis les violences conjugales avez-vous constaté?
- Une diminution des contacts avec votre famille, vos amis
- Des migraines, des pertes de mémoire, des maux de ventre
- Des troubles du sommeil (insomnies…)?
- Des troubles de l’alimentation, une perte de poids
- Des crises d’angoisse
- Des symptômes dépressifs, des pensées suicidaires
- des tentatives de suicide
- L’apparition d’une consommation accrue d’alcool, de stupéfiants, de médicaments …
- Des difficultés au travail
- Chez vos enfants:
- Des troubles du comportement
- Des troubles alimentaires
- Des troubles de la croissance
- Des difficultés scolaires
- Des actes de violence
- Des suivis par la justice avec le Juge des Enfants
Les violences conjugales ont-elles entraîné?
- Des consultations de médecin, de psychologue/psychiatre
- Des hospitalisations
- Des certificats médicaux
- Des arrêts de travail
- Une Incapacité Totale de Travail (ITT)? Si oui quand?
- Pour rechercher un logement
- Auprès d’association spécialisée
- Sur le plan juridique:
- Renseignement(s) judiciaire(s) (gendarmerie) ou main(s)-courante(s) (police)
- Dépôt(s) de plainte
- Divorce
- Ordonnance de protection
- Requête du Juge aux Affaires Familiales
Quelles démarches envisagez-vous?
- Consulter un médecin
- Joindre une association d’aide aux victimes
- Quitter le domicile
- Demander un hébergement d’urgence
- Se séparer ou divorcer
- Déposer une demande d’ordonnance de protection
- Déposer un procès-verbal de renseignement judiciaire (gendarmerie) ou une main courante (police)
- Déposer plainte
Suis-je un enfant victime de violence? - Directement ou indirectement en étant témoin - La réponse n'étant pas toujours évidente, les questionnaires d'auto-évaluation sont utiles aux professionnels, aux victimes, aux témoins, au grand public pour répondre - Outil de dépistage de la violence faite aux enfants et adolescents
-
- Ton papa ou ta maman, t’ont déjà menacé ou bousculé en te faisant du mal?
- Quelqu’un d’autre à la maison t’a déjà fait mal physiquement ou d’une façon à te rendre triste?
- Quelqu’un t’a déjà forcé à faire quelque chose que tu ne voulais pas et mis mal à l’aise?
- Quelqu’un a déjà touché une partie de ton corps sans que tu sois d’accord?
- As-tu déjà entendu tes parents se disputer et se faire du mal?
- A-t-on déjà oublié de faire quelque chose d’important pour toi ?
- Te sens-tu triste souvent?
- Y-a-t-il un adulte autour de toi qui te fait peur, ou t’as déjà fait peur?
- Fais-tu souvent des cauchemars?
- T’arrive-t-il de te sentir différents des autres, ou du mal à communiquer tes émotions?
- Es-tu heureux dans ta famille?
- Toutes les personnes autour de toi font tout pour que tu sois heureux et réussisse à te sentir bien?
- T’a-t-on déjà obligé à faire une chose que tu penses qui n’est pas normal à ton âge?
- As-tu des difficultés à te concentrer à l’école, ou à faire tes devoirs?
-
- Est-ce qu’il t’arrive de te sentir:
- très seul(e), abandonné(e)
- déprimé(e), angoissé(e), nerveux (se)
- déconnecté(e), vide, absent(e)
- en train de jouer un rôle (de quelqu’un qui va bien, qui est souriant(e) qui ne pose pas de problème), comme si tu étais quelqu’un d’autre, comme si ton corps n’était pas le tien
- différent(e), nul(le), incapable, moche, sans aucune valeur
Est-ce qu’il t’arrive d’avoir:
- très mal dans ta tête comme dans ton corps
- des flash-back, des pensées, des sensations et des images de violences qui te hantent
- peur tout le temps, de faire attention à tout, de tout contrôler
- des colères que tu ne comprends pas
- des pensées extrêmes qui te font peur
- envie de mourir, de te suicider
- du mal à retenir tes cours, à te concentrer, à réfléchir
- des problèmes avec la nourriture (anorexie et/ou boulimie), honte de toi
Est-ce qu’il t’arrive de faire:
- beaucoup de cauchemars… et ne plus dormir
- des crises de panique (avec le cœur qui s’emballe, la respiration bloquée, des tremblements, la nausée, l’impression de mourir)
Est-ce qu’il t’arrive d’éviter:
- certaines situations ou certains endroits qui t’angoissent trop (phobies)
- certains sujets de conversation
Est-ce qu’il t’arrive:
- de ne plus avoir envie de rien, ni de voir tes amis, ni de sortir
- de ne plus avoir envie de travailler à l’école, ni de parler, ni même de penser
- de ne plus avoir confiance en personne
- de penser que tout est de ta faute, que ta vie est une guerre où tu dois survivre, sans espoir d’en sortir, avec un avenir qui fait peur
- de faire des choses sans pouvoir t’en empêcher sans comprendre pourquoi tu les fais
- de te mettre en danger avec des gens que tu ne connais pas, ou participer à des jeux dangereux, faire des fugues, provoquer des gens plus forts que toi, traverser et rouler n’importe comment, avoir des comportements sexuels à risque
- d’être agressif(ve) et/ou auto-agressif(ve) (te scarifier, te blesser exprès, faire des tentatives de suicide)
- de devenir «accro» (à l’alcool, à une drogue, au tabac, à des médicaments, à des jeux vidéo ou des jeux d’argent, à la sexualité), de voler dans des magasins, de dégrader des biens publics…
- Et si ton mal-être était lié à des violences subies?
- Est-ce qu’il t’arrive de te sentir:
Suis-je victime de violence au travail? - Harcèlement moral, mise au placard - La réponse n'étant pas toujours évidente, les questionnaires d'auto-évaluation sont utiles aux professionnels, aux victimes, aux témoins, au grand public pour répondre - Outil de dépistage de la violence au travail
La violence psychologique au travail peut se définir par une situation où une personne est sujette à des comportements hostiles de la part d’une ou plusieurs personnes de son environnement de travail, qui visent de manière continue et répétée à la blesser, à l’oppresser, à la maltraiter ou encore à l’exclure ou à l’isoler, pendant une longue période de temps.
Avez-vous été confronté au travail à l’une des situations suivantes au cours des 12 derniers mois ?
Par rapport à vos relations de travail :
- Votre supérieur hiérarchique vous refuse la possibilité de vous exprimer
- Vous êtes constamment interrompu lorsque vous vous exprimez
- D’autres personnes vous empêchent de vous exprimer
On exerce sur vous une pression de diverses manières :
- On crie après vous, on vous injurie à haute voix
- Critique permanente à propos de votre travail
- Critique permanente à propos de votre vie privée
- Harcèlement téléphonique
- Menaces verbales
- Menaces écrites
- On vous refuse le contact de diverses manières
- Regards ou gestes méprisants
- On ignore votre présence en s’adressant exclusivement à d’autres
On vous isole systématiquement
- On ne vous adresse pas la parole
- On ne veut pas être abordé par vous
- On vous a mis à un poste de travail qui vous isole des autres
- On interdit à vos collègues de vous parler
- On fait comme si vous n’existiez pas
- On s’adresse à vous seulement par écrit
Vos tâches professionnelles sont modifiées comme par punition
- On ne vous confie aucune tâche, vous n’avez pas de travail
- On vous confie des tâches sans intérêt
- On vous confie des tâches très inférieures à vos compétences
- On vous donne sans cesse de nouvelles tâches
- On vous confie des tâches humiliantes
- On vous confie des tâches très supérieures à vos compétences
Attaques sur votre personne
- On dit du mal de vous dans votre dos
- On propage des rumeurs fausses sur vous
- On vous ridiculise devant les autres
- On vous soupçonne d’être psychiquement malade
- On veut vous contraindre à un examen psychiatrique
- On se moque d’un handicap que vous avez
- On imite votre allure, votre voix et vos gestes afin de vous ridiculiser
- On attaque vos opinions politiques ou religieuses
- On attaque ou on se moque de vos origines
- Vous êtes obligé (e) de mener des travaux qui blessent votre conscience
- On juge votre travail de façon injuste et blessante
- On met vos décisions en question
- On vous injurie dans des termes obscènes ou dégradants
- On vous fait verbalement des allusions ou propositions sexuelles
Violences et menaces de violence
- On vous oblige à faire des tâches qui nuisent à votre santé
- Malgré votre mauvaise santé, vous êtes obligé (e) de faire un travail nuisible à votre santé
- On vous menace de violences corporelles
- On utilise des violences légères contre vous à titre d’avertissement
- Vous êtes physiquement maltraité(e)
- Quelqu’un vous occasionne des frais afin de vous nuire
- Quelqu’un occasionne des dégâts à votre domicile ou sur votre lieu de travail
- On en vient à des agressions sexuelles envers vous
A quelle fréquence avez-vous été confronté(e) à une ou plusieurs de ces situations au cours des 12 derniers mois
- Tous les jours
- Presque tous les jours
- Au moins 1 fois par semaine
- Au moins 1 fois par mois
- Rarement
Etes-vous encore aujourd’hui confronté(e) à ces situations ?
- Oui, confronté(e) encore aujourd’hui
- Non, confronté(e) antérieurement dans le même emploi
- Non, confronté(e) antérieurement dans un emploi précédent
Qui dans cette période s’est mis contre vous ?
- Collègues
- Supérieur hiérarchique ou personne ayant une position hiérarchique supérieure à la votre
- Subordonné(s)
- Sexe de cette (ces) personne(s) :
- Homme(s)
- Femme(s)
- Aussi bien des hommes que des femmes
A quoi attribuez-vous ces comportements hostiles envers vous ?
- A une mauvaise ambiance générale au travail
- A une mauvaise organisation du travail
- A des problèmes de management, d’encadrement
- A des problèmes de compétition entre les gens
- A l’envie, la jalousie
- A un conflit ou un différend non résolu au travail
- Parce que l’on veut me faire partir de l’entreprise
- Parce que je suis différent(e) des autres à cause de mon âge, sexe, nationalité, ou handicap
- ne sait pas
Les violences ont-elles entrainé ?
- Des consultations de médecin, de psychologue/psychiatre
- Des hospitalisations
- Des certificats médicaux
- Des arrêts de travail
- Une Incapacité Totale de Travail (ITT) ? Si oui quand ?
Depuis les violences avez-vous constaté ?
- Une diminution des contacts avec votre famille, vos amis
- Des migraines, des pertes de mémoire, des maux de ventre
- Des troubles du sommeil (insomnies…) ?
- Des troubles de l’alimentation, une perte de poids
- Des crises d’angoisse
- Des symptômes dépressifs, des pensées suicidaires
- des tentatives de suicide
- L’apparition d’une consommation accrue d’alcool, de stupéfiants, de médicaments …
- Avez-vous perdu votre emploi
Avez-vous entrepris des démarches ?
- Auprès d’association spécialisée
- Sur le plan juridique :
- Renseignement(s) judiciaire(s) (gendarmerie) ou main(s)-courante(s) (police)
- Dépôt(s) de plainte
Quelles démarches envisagez-vous ?
- Consulter un médecin
- Joindre une association d’aide aux victimes
- Déposer un procès-verbal de renseignement judiciaire (gendarmerie) ou une main courante (police)
- Déposer plainte
Suis-je auteur de violence? - La réponse n'étant pas toujours évidente, les questionnaires d'auto-évaluation sont utiles aux professionnels, aux victimes, aux témoins, au grand public pour répondre - Outil de dépistage des auteurs de violence
Questionnaire Auteur de Violences- Etes-vous heureux dans votre vie de couple?
- Avez-vous subi des formes de maltraitances lorsque vous étiez petit?
- Ressentez-vous de la colère, de la jalousie facilement envers votre compagne?
- Quand vous n’êtes pas content avez-vous l’envie de donner des coups?
- En cas de discorde, vous accédez facilement à l’insulte, à la menace envers votre partenaire?
- Souffrez-vous de problème lié à l’alcool, ou de dépendance à la drogue?
- Souffrez-vous d’un manque dans votre vie, que ce soit au niveau professionnel, ou socialement?
- Arrivez-vous à rester calme quand quelqu’un vous vexe ou vous blesse moralement?
- Sentez-vous en grande difficulté parfois pour gérer un conflit, ou un autre problème de votre vie?
- Comment réagissez-vous quand vous êtes stressé?
Mon rôle en tant que témoin de violences conjugales
- Vous êtes témoin parce que vous avez vu ou compris qu’une femme de votre entourage subit des violences
- Vous ne savez pas comment réagir
- Vous avez cependant un rôle très important
- Pour soutenir la victime
- Pour briser le cycle de la violence
- Si vous assistez à des situations mettant en danger une femme ou un enfant contactez immédiatement la police au 17 et les secours au 15 ou 112
- Comprendre le mécanisme de la rupture évolutive (par étapes beaucoup d’aller-retours avant rupture définitive)
- Manifester sa solidarité, lui montrer qu’elle n’est pas seule
- Ne pas porter de jugement sur les décisions successives de la femme engagée dans ce processus
- Agir avec son consentement – Respecter son rythme
- Comprendre que la victime peut avoir des comportements qui peuvent paraître ambivalents voire contradictoires du fait de l’emprise et de la peur
- Savoir que dans le cadre d’une procédure judiciaire le témoignage de l’entourage peut être déterminant dans la prise en compte des violences
Que faire concrètement si je suis témoin de violences conjugales ? Chaque situation est unique vous pouvez néanmoins mettre en place un certain nombre de techniques pour aider une victime de violences conjugales
- Établir contact avec la victime
- Établir un contact visuel
- Regardez-la dans les yeux pour lui monter votre soutien
- Essayer de lui parler de lui demander si elle a besoin d’aide et souhaite rapporter les violences
- Vis à vis de l’agresseur
- Le regarder lui signalera que vous êtes témoin de ce qui est en train de se passer
- Tenter de créer une distraction
- Vous pouvez mettre fin à une situation d’escalade de la violence en:
- Sonnant à la porte
- Appelant la personne à voix haute
- Contactant les services spécialisés
- Appelant le numéro vert Ecoute Violences Conjugales au 0800 30 030 en tant que témoin pour:
- évaluer avec des professionnels la gravité de la situation
- demander des conseils sur la façon de réagir à la situation
- Vous pouvez récolter des preuves que la victime pourra utiliser par la suite pour porter des plaintes si elle le désire
- Si elle est blessée physiquement vous pouvez:
- prendre des photos des blessures (avec son accord)
- l’emmener à l’hôpital ou voir un médecin
- appeler et attendre les secours avec elle
- Comment assurer ma propre sécurité?
- Eviter d’utiliser la violence ou les menaces en confrontation avec l’agresseur
- Essayer de planifier en avance vos actions
- Rester dans un environnement sécurisé
- Respectez vos limites dans ces situations
- Si vous êtes en danger ou menacée:
- Demander de l’aide à d’autres personnes
- Appeler la police si vous êtes en danger ou menacée